La mobilité, voilà un secteur où notre collectivité prend un train de retard, alors que c’est un problème majeur dans nos territoires ruraux
Avec le prix de l’essence qui augmente, ou par souci écologique, beaucoup d’habitants aimeraient prendre les transports en commun. Sauf que, dans notre région, sur de nombreux trajets, le prix du transport en commun est identique à celui de la voiture, même en voyageant seul. Une aberration ! Si on ajoute à cela des horaires contraignants et des correspondances non coordonnées, le choix est vite fait, on s’assoit au volant !
C’est comme si tout était fait pour nous décourager d’emprunter les transports en commun. Trop chers, trop lents, pas pratiques.
Un exemple : le très fréquenté trajet La Brillanne-Marseille en train, pour les abonnés bénéficiant du tarif le plus intéressant, a presque doublé (de 5,60 € à 11 €). De plus, sur cette ligne, le temps de trajet ne cesse d’augmenter : en 10 ans, il est passé de 1 h 20 à 1 h 40.
Plus cocasse, si ce n’était pas désespérant, les bus qui partent en avance ou ne s’arrêtent pas à certains arrêts.
Manque d’intérêt de la majorité
Autre exemple : pour un rendez-vous médical à Manosque, il faut pratiquement la demi-journée en bus, et si c’est à Aix ou Marseille c’est bien souvent toute la journée.
Les élus de la majorité sont, en partie, responsables de cette situation dégradée, par manque de vision à long terme. Ils ne s’intéressent pas sérieusement aux transports en commun. Mais combien d’entre eux les empruntent régulièrement pour mesurer l’ampleur du problème ?
Nous avons besoin d’un plan vraiment ambitieux : que la ville et la communauté de communes fassent leur possible dans le cadre de leurs compétences et se concertent avec le département et la région pour le reste. Nos élus avaient présenté une motion et un vœu dans ce sens au conseil municipal d’avril 2022. La majorité avait rejeté ces deux propositions sous prétexte qu’elle avait déjà des projets en cours. Un an et demi après, rien n’a été fait.
Le maire-président se vante volontiers de son pouvoir à la région Sud, qu’attend-il pour l’utiliser sur ce dossier ?
Rémi Duthoit
Rêvons un peu !
Un pass annuel allant de 50 à 150 € selon les revenus pour voyager sans limite dans la région, une ligne du val de Durance avec des fréquences toutes les demi-heures de 6 h 30 à 10 h et de 16 h 30 à 19 h et entre, un train toutes les heures. Et des correspondances en bus vers les balcons est et ouest de la Durance.
On pourrait vivre au pays en travaillant en bas, on pourrait étudier à Aix ou Marseille en rentrant tous les week-ends, on pourrait visiter la région par petites étapes agréables sans voiture.
Les lundis matin entre 10 h et 12 h, au 14 de la rue Grande, la porte à gauche de l’entrée du musée.
Retrouvez ci-dessous l’ensemble des tracts envoyés aux forcalquiérennes et forcalquiérens.