Le débat d’orientation budgétaire (DOB), comme son nom l’indique, est un moment de discussion entre les élus de la collectivité, quelques semaines avant de voter le budget
L’exécutif présente, notamment, les projets d’investissement dans le cadre d’une programmation pluriannuelle. Ce débat doit aussi permettre aux élus d’être informés sur la stratégie financière de la collectivité et de discuter des orientations budgétaires.
Du DOB de la communauté de communes, il ressort parmi les projets d’investissement sur l’ensemble du territoire :
• ordures ménagères : transformation du mode de collecte par l’implantation de « points d’apports volontaires » (PAV) qui rassembleront sur un même lieu toutes les colonnes nécessaires au tri des déchets,
• éclairage public : remplacement des lampes existantes par des LED,
• habitat (2024) : mise en place d’une opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH),
• santé (2024) : création d’une structure d’accueil médicale et paramédicale,
• restauration collective (2025) : création d’une cuisine centrale,
• sport : barres d’attache pour chevaux et table de ping-pong dans toutes les communes…
Désendettement sur le dos des contribuables
Pour réaliser ces projets – qui représentent 10 millions d’euros sur les trois ans à venir –, il a été annoncé qu’aucun emprunt ne serait contracté en 2023, ni en 2024 ou 2025, et qu’il n’y aurait aucune augmentation d’impôts. C’est oublier un peu vite qu’un nouvel impôt intercommunal a été créé, dès 2020, de
3,95 % sur les valeurs locatives du foncier bâti (voir Sur la place n°5). Et quand on sait que ces valeurs locatives seront revalorisées de 7,1 % en 2023… des augmentations, il y en aura, et pas qu’un peu ! Alors que, quand les taux d’intérêt étaient historiquement bas, un emprunt aurait permis de se passer de cette taxe, ou au moins d’en réduire le taux, et ainsi de favoriser le pouvoir d’achat. • I.M.
----------------------- Désendetter à tout prix ------------------------
En 2022, on a soldé le dernier emprunt en cours, soit 80 000 €. Ce qui a réduit d’autant l’épargne nette, qui sert à financer les investissements.
Le remboursement de 10 000 € par an ne pesait pourtant pas sur les finances de la communauté de communes.
Cette obsession à mettre la dette à zéro semble plus idéologique que pragmatique.
Les lundis matin entre 10 h et 12 h, au 14 de la rue Grande, la porte à gauche de l’entrée du musée.
Retrouvez ci-dessous l’ensemble des tracts envoyés aux forcalquiérennes et forcalquiérens.