La place publique est à l’image de la commune : accueillante, animée, lieu de rencontres et du plaisir d’être parmi les autres. Elle donne la couleur locale de la ville, où il fait bon vivre et où l’on aime venir et revenir
Lorsque nous avons cherché un titre pour notre lettre d’information, « Sur la place » s’est imposé naturellement.
En Provence, il y a une grande tradition de l’espace public comme lieu de flânerie, de déambulation à l’ombre, avec le plaisir de s’asseoir sur une place égayée par le chant discret d’une fontaine…
La place peut aussi recevoir un marché, une manifestation culturelle, un stationnement temporaire ou encore des terrasses de café ou de restaurant.
Mais aujourd’hui, l’espace public, ce commun qui nous appartient à toutes et tous, fait parfois l’objet de tensions. Depuis trois ans, on assiste à Forcalquier à une confusion générale, qui fait que la possibilité de flâner et la tranquilité des piétons disparaissent petit à petit… Les parkings prennent le dessus : parking place Saint-Michel, parking sur l’esplanade devant La Carline, parking devant la Poste. L’espace public apaisé se rétrécit.
Enfin, si la majorité des restaurants et brasseries respectent leur droit de terrasse, il en est qui s’étalent démesurément, sans que la mairie réagisse. S’il est parfois compliqué de circuler pour les piétons – surtout pour les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées, les parents avec poussette… –, c’est encore plus inquiétant pour les pompiers !
Quant à profiter de la quiétude des douces soirées d’été, cela devient difficile quand certains bars et restaurants semblent vouloir se transformer en boîtes de nuit avec un niveau sonore portant atteinte à la tranquillité du voisinage.
Ce changement d’ambiance dans l’espace public correspond-il aux attentes des habitants de Forcalquier et de ses
visiteurs ? ■ VINCENT BAGGIONI
Les lundis matin entre 10 h et 12 h, au 14 de la rue Grande, la porte à gauche de l’entrée du musée.
Retrouvez ci-dessous l’ensemble des tracts envoyés aux forcalquiérennes et forcalquiérens.