Après quasiment vingt ans de bons et loyaux services, Le Petit Colporteur a cessé d’être imprimé et distribué tous les mois, pénalisant ainsi les activités locales – qu’elles soient culturelles, associatives ou autres – et le public, privé de ses précieuses informations
Elle était bien pratique cette petite brochure qu’on trouvait un peu partout et qu’on pouvait feuilleter, surligner et garder à portée de main. Et sûrement plus efficace que son homologue numérique qu’on doit faire défiler après avoir ouvert son ordinateur ou son smartphone… à condition, bien sûr, d’en posséder un et de ne pas faire partie des
victimes de la fracture numérique.
Pour accéder au Colporteur informatique, encore faut-il savoir qu’il existe. Ce n’est pas forcément le cas, notamment pour les gens de passage ou les nouveaux arrivants dans notre région, pour qui l’accès aux informations locales est un excellent moyen d’intégration. Cette publication a joué un rôle de service public que ne remplit plus la formule numérique actuelle.
Trop cher pour y paraître
Les nombreuses associations et particuliers organisant des expositions, conférences, stages ou ateliers en tout genre ont renoncé à y paraître pour cause de tarifs compliqués et devenus prohibitifs.
Cela explique pourquoi seules, ou presque, les activités payantes font l’objet d’annonces. Ainsi, Le Petit Colporteur ne répond plus à l’objectif annoncé, sur le site de l’office du tourisme intercommunal, d’y trouver « toutes les animations : concerts, spectacles, festivals, expositions, stages et cours, randonnées accompagnées et visites guidées, etc. ».
Ajoutons qu’en plus des encarts publicitaires de la version papier, qui étaient une vitrine pour bien des commerçants locaux, ce foisonnement culturel a un impact économique direct dans des localités aussi touristiques que les nôtres.
Après deux ans de ralentissement de leurs activités pour cause de restrictions sanitaires, les acteurs de la vie locale ont besoin d’un coup de pouce et les habitants, d’informations. Alors, qu’on nous rende notre Petit Colporteur et que vive son fructueux rayonnement ! • D.F.
------------------------- Un colporteur ? -------------------------
Bravant les intempéries hivernales, les colporteurs de la montagne de Lure ravitaillaient à dos de mulet les apothicaires en plantes médicinales sauvages.
Ils diffusaient en même temps, de village en village, les informations glanées au cours de leur périple.
Ils connurent leur apogée du XVIIe au XIXe siècle, avant de se sédentariser. • ND
Les lundis matin entre 10 h et 12 h, au 14 de la rue Grande, la porte à gauche de l’entrée du musée.
Retrouvez ci-dessous l’ensemble des tracts envoyés aux forcalquiérennes et forcalquiérens.