Dans le n°1 de Sur la place, nous vous annoncions la création d’un poste de « collaborateur » de cabinet pour un coût annuel de l’ordre de 60 000 €. Désormais, il faudra compter avec, en plus, un « directeur » de cabinet. Ils sont donc deux à gérer la carrière politique personnelle du maire, sur les deniers publics et donc aux frais du contribuable.
Par comparaison, un de ses prédécesseurs avec un cumul de mandats identique n’employait qu’une seule personne à son cabinet. Alors pourquoi tant de monde pour un seul homme quand, en 2014, a été votée la loi sur le non-cumul des mandats ? Deux mandats exécutifs maximum, était-il écrit. Or, le maire est aussi président de la communauté de communes et vice-président de la région Paca : ça fait trois mandats exécutifs.
Mais rien d’illégal, car s’il en est ainsi, c’est parce qu’il y a un angle mort dans cette fameuse loi sur le non-cumul des mandats : celui à la tête de la communauté de communes n’a pas été pris en compte dans le calcul, sous prétexte qu’il ne s’agit pas d’une élection au suffrage universel direct. Cette « faille législative » permet à un seul homme de tout diriger, voire de tout verrouiller. • Ch.D.
Les lundis matin entre 10 h et 12 h, au 14 de la rue Grande, la porte à gauche de l’entrée du musée.
Retrouvez ci-dessous l’ensemble des tracts envoyés aux forcalquiérennes et forcalquiérens.