Contrairement à ce que le mot peut laisser penser, être « élu » n’est pas un privilège et n’exige pas de connaissances particulières
Pour fonder leurs décisions, les représentants élus peuvent s’appuyer sur des avis techniques proposés par les agents municipaux dont c’est le domaine de compétence. Ils ont aussi la possibilité de se former, et ceci de deux manières :
• le droit aux formations organisées et financées par les collectivités territoriales,
• le droit individuel à la formation des élus (Dife).
Ce Dife, mis en place en 2017, permet à chaque élu d’avoir 400 € par an de droit à la formation, utilisable jusqu’à 6 mois après la fin du mandat (même en cas de démission). Les formations que les élus peuvent suivre sont de deux types : celles liées à l’exercice de leur mandat (finances locales, lois applicables aux collectivités territoriales, urbanisme…) et celles liées à leur réinsertion en fin de mandat.
Les élus de Forcalquier en commun ont mis en oeuvre leur Dife pour suivre une formation de l’Association des élus locaux d’opposition (Aelo) sur les droits des élus minoritaires, dont le contenu était très stimulant. Nous avons notamment appris à nous repérer dans le touffu Code général des collectivités territoriales, ce qui suffit à lui faire perdre son côté intimidant ; nous avons aussi acquis les outils réglementaires pour faire respecter le droit à l’information sur les affaires de la commune ; et vu comment n’importe quel citoyen peut se faire communiquer des documents administratifs.
Si la France est le pays d’Europe où un maire peut le plus facilement régner sans partage, les élus minoritaires ont néanmoins des marges de manœuvre pour se faire entendre et faire vivre la démocratie. • Ch.D.
Les lundis matin entre 10 h et 12 h, au 14 de la rue Grande, la porte à gauche de l’entrée du musée.
Retrouvez ci-dessous l’ensemble des tracts envoyés aux forcalquiérennes et forcalquiérens.